Le 29 mai 2024, nous évoquions le procès qui se tenait alors devant le tribunal judiciaire de Paris concernant les faits de cyberharcèlement et de menaces de mort proférées contre Jacques Henri EYRAUD ( voir ici ), représenté à l’audience par son avocat, Maître Olivier BARATELLI:
Insultes, menaces, et caricatures au goût douteux
« On aura ta peau », « Qu’on le pende ce fils de chien », « Ça va mal finir pour toi »… Ce sont quelques-uns des messages ayant visé M. Eyraud, 56 ans, postés au début de l’année 2021 par les onze prévenus, âgés de 25 à 52 ans. Outre les messages menaçants, des caricatures montrant Jacques-Henri Eyraud décapité ou le corps sous une guillotine avec comme réceptacle un panier d’osier marqué « droit au but » (la devise de l’OM, NDLR) avaient également été postées sur Twitter. »
👉🏻 Le délibéré, rendu le mardi 2 juillet 2024 par le tribunal judiciaire de Paris, envoie un message très clair :
◼️ Extrait de l’article publié le 02.07.2024 par France Bleu infos – ICI ( cliquer ici pour lire l’article intégralement ) :
« Onze hommes se présentant comme des supporters de l’Olympique de Marseille ont été condamnés ce mardi à Paris à des peines de prison de trois mois avec sursis à six mois ferme pour le cyberharcèlement et des menaces de mort contre l’ex-président du club, Jacques-Henri Eyraud. Les onze prévenus, âgés de 25 à 52 ans, devront en outre payer solidairement 20.000 euros à Jaques-Henri Eyraud, 56 ans, en réparation de son préjudice moral et 5.000 euros pour son préjudice d’image. Chacun des prévenus devra également verser 500 euros à l’OM pour son préjudice d’image. »
(…)
« Les peines de prison sonnent comme un véritable avertissement. Elles sont dissuasives et invitent clairement à cesser le harcèlement sous quelque forme que ce soit« , s’est félicité auprès de l’AFP, Me Olivier Baratelli, avocat de Jacques-Henri Eyraud. « L’importance des dommages-intérêts alloués fait comprendre à ces supporters qui si la haine se consomme cash, elle se paye au bout du compte, a-t-il ajouté. »
◼️ Extrait de l’article publié le 02.07.2024 par So Foot ( cliquer ici pour lire l’article intégralement ) :
« L’avocat de Jacques-Henri Eyraud, Me Olivier Baratelli, s’est réjoui d’une « victoire totale. Le tribunal s’est montré dissuasif et invite clairement, par un message didactique, à combattre le harcèlement ». »
◼️ Extrait de l’article publié le 02.07.2024 par L’Equipe ( cliquer ici pour lire l’article intégralement ) :
« Eyraud avait dû être placé sous protection policière
L’audience, tenue fin mai à Paris sur deux jours, avait donné lieu à un fort moment d’émotion, quand Jacques-Henri Eyraud, venu assister aux débats avec une de ses filles, n’avait pu retenir ses larmes, un juge devant lui tendre un mouchoir. « L’environnement fait partie de ce club, avait-il confié, on en prend conscience, on l’accepte, mais il y a un monde entre des critiques qui peuvent s’entendre et les menaces de mort et le harcèlement d’une violence inconnue. » Il avait dû être mis sous protection policière, renvoyant ensuite sa famille prématurément à Paris. »
◼️ Extrait de l’article publié le 02.07.2024 par Le Parisien ( cliquer ici pour lire l’article intégralement ) :
« Un harcèlement massif
Au total, une centaine de personnes avaient posté des messages haineux. Seules onze d’entre elles qui se cachaient derrière un pseudonyme ont pu être identifiées et poursuivies par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH). Ces faits s’étaient déroulés en marge de graves incidents survenus le 30 janvier 2021, quand plusieurs centaines de supporters de l’OM, mécontents et cagoulés, s’en étaient pris violemment à la Commanderie, son centre d’entraînement. »
Le thème de la conférence organisée par Association Droit et Commerce à laquelle participait Céline ASTOLFE aux côtés de Antoine Jocteur Monrozier, Frédéric Lalance et Denis Chemla