Si les faits reprochés aujourd’hui au Dr Cuot sont sans commune mesure avec les agissements supposés de Joël Le Scouarnec, ils ne doivent pas être banalisés, prévient Me Céline Astolfe, qui s’est constitué partie civile au nom de la Fondation pour l’Enfance. L’avocate souligne ainsi les mots inquiétants employés par le Dr Cuot au sujet de ces images de fillettes : « Ça aurait pu être de belles voitures »…
« La consultation habituelle d’images pédopornographiques est un délit dont la gravité ne peut être minimisée, ces faits ne sont que le haut d’un iceberg de violences gravissimes commises sur des mineurs, insiste la pénaliste, qui poursuit : cette affaire pose également de vraies questions parce qu’elle est en lien avec le dossier de Monsieur Le Scouarnec. Il n’est pas anodin de voir que ces deux médecins d’un même hôpital ont des problématiques similaires. »
Le Point - Comment éviter la cessation des paiements