Concernant l’accusation d’utilisation du logiciel Pegasus par le Maroc, Me Olivier Baratelli déclare que l’enquête en France a démontré que le Maroc n’avait jamais utilisé le logiciel, et que la presse française devrait cesser de salir l’image du Royaume.
Le tribunal de Paris a examiné, mercredi 26 janvier, la recevabilité des poursuites engagées par l’État marocain contre Le Monde, Radio France, France Media Monde, Mediapart, L’Humanité, Forbidden Stories et Amnesty international, qui ont accusé le Maroc d’utiliser le « logiciel espion Pegasus ».
« Le Maroc a le droit de défendre l’honneur terriblement bafoué de ses services de renseignement » par des « journalistes irresponsables », a plaidé l’avocat du Maroc, Me Olivier Baratelli, dans une déclaration accordée à Atlasinfo.
« Les grands médias français, qui ont claironné le 18 juillet 2021 que le Maroc avait utilisé Pegasus, veulent aujourd’hui esquiver le débat… Car l’enquête en France a démontré que c’était faux », a déclaré Me Baratelli, précisant que « le Maroc n’a jamais utilisé le logiciel Pegasus ».
« Il faut que la presse française arrête de salir le Maroc », martèle-t-il.
Ces médias utilisent des artifices de procédures « pour faire un écran de fumée et éviter le débat de fond. Je trouve cela parfaitement scandaleux et irrespectueux pour le Maroc et les Marocains qui ont le droit de connaître la vérité », a souligné l’avocat. « Les médias français risquent une condamnation pénale et essayent d’y échapper par tous les moyens, les plus vils. »